Tout d'abord parlons des danseuses. Il y a qu'un seul bar de danseuses à Val-d'Or, le Red Light. la réputation de la ville est peut-être un peu surfaite de ce point de vue là.
Anecdote : Lors de la saison de la chasse, la ville se vide littéralement d'hommes, à un point que le bar ferme ses portes car ce ne serait pas rentable. À la place, des danseurs nus de Montréal viennent divertir les femmes "veuves de chasse". Apparemment que c'est tout un gros party!
Une chose en amenant une autre, ce milieu apporte aussi la prostitution. Cette prostitution n'en est pas une de plaisir, comme à Amsterdam disons. Elle est sale, triste et honteuse. La vaste majorité selon de nombreuses études, sont des femmes autochtones, sans le sou, peu éduqués, avec des problèmes mentaux, de santé, d'alcool et de drogues. Ces femmes sont peu respectées par la population blanche. Les récents reportages des médias qui ont traité l'histoire des policiers de la SQ de Val-d'Or n'ont fait que ressortir au grand public, ce que tous discutaient déjà ici. Certains hommes profitent dans le secret des femmes dites "faciles" autochtones, et par la suite ne se gênent pas pour dénigrer cette nation. C'est une relation tordue et destructrice. Comme les blancs ne considèrent pas toujours les Autochtones à leur juste place, et que ces derniers n'ont pas de facilité à trouver du travail, et bien ils trouvent une façon de faire de l'argent.
Par le passé, Val-d'Or lors de ses débuts a attirés bon nombre de prostituées qui voyait la richesse naissante de l'Abitibi, comme une bonne occasion. En 1937, il y aurait eu pas moins de 10 bordels dans la camp minier de la ville. L'alcool coulait à flots partout, la ville avait l'air selon certain, d'un ring de boxe à ciel ouvert. Les descentes de police étaient nombreuses!
À l'hiver 1936, les policiers ont saisis des machines à sous illégales. Le crime y était déjà bien établi, même si la ville n'a été que fondé deux ans auparavant (en 1934).
Si Val-d'Or a une réputation d'une ville de gros buveur, cette étude tend à confirmer ce fait. Il y auraut donc 6.01 bar par 10 000 personnes. Si on fait le calcul (33 000 habitants) ce serait donc une vingtaine de débits de boisson que l'on retrouverait en ville. Ce, c'est sans compter les restaurants!
Le Red Light, le bar de danseuses... qui abrite aussi un motel. Je ne veux même pas voir l'état des chambres lol.
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